Burn-out , les causes, les solutions

Burn-out , les causes, les solutions

Burn-out

Aujourd’hui, la « maladie » du stress est partout. De plus en plus de personnes s’en plaignent, en tombent malade ou se sentent « dépassées », sans réussir à en cerner les causes véritables.

Ce qui définit une maladie, c’est la mesure de souffrance et du handicap que le trouble provoque. La plupart des gens vivent avec le stress et vont même jusqu’à s’habituer à en souffrir, pensant qu’ils n’y peuvent rien (même si c’est insoutenable), avant de réellement vouloir le regarder en face.

Le stress, c’est une inquiétude face à l’avenir, au futur incertain, la destinée, la fatalité. Et face à cette inquiétude, on est désarmé, on ne peut rien faire car elle ne dépend pas de notre pouvoir. C’est hors de notre contrôle. Alors pour ne pas le subir, les personnes vont tenter de contrôler les leviers qui sont en leur pouvoir, jusque dans les moindres détails.

Le stress, c’est aussi la personnalité qui se tord le mental pour trouver une solution qu’elle n’a pas. L’outil du mental se trouve stérile face aux événements de la Vie !

Une autre manière de considérer le stress est l’énergie d’inquiétude brutale qui bloque la capacité d’être serein. L’être est pénétré par des craintes et souffre alors d’insécurité profonde, dans la durée.

Le stress provoque un mécanisme d’adaptation qui mobilise le corps et le mental à cause de la souffrance que l’on subit et qui s’exprime par l’émotion de l’anxiété et de la crainte. Le terme exprimant à la fois l’agression subie par l’organisme et la réaction de ce dernier.

L’anxiété est un malaise psychique, une incertitude due à une situation de pouvoir, entre un dominant et un dominé, que ce soit par une personne dans une situation donnée, ou par la vie elle-même. L’être qui subit souffre, car il endure une situation inconfortable par rapport à son niveau de tolérance. L’inquiétude nourrit alors une forme d’incertitude et de doute qui le rongent et projettent de terribles scénarios catastrophiques.

C’est l’anxiété qui, dans une situation normale, nous permet d’anticiper et de prévenir, car nos sens sont informés d’un danger potentiel et le corps réagit. C’est normal et c’est comme ça que le corps peut nous protéger, ou du moins nous informer. Le stress agit comme un moteur qui permet de se retourner dans une situation inquiétante.

L’information que le corps nous envoie et qui nous plonge dans un état de panique angoissante (ou d’anxiété) est relative aux craintes qu’on a de « pouvoir » répondre ou non à une situation. Souvent, la personne déclenche un stress car elle n’a pas idée du comportement à adopter face au destin (ce « sort » qui nous dépasse) et elle finit par se statufier ou paniquer. En tout cas, elle n’arrive pas à répondre de manière sereine à la situation et ne trouve pas les clefs de sa libération.

La réponse qu’apporte une personne stressée à une expérience angoissante, sera souvent celle de « la logique », du raisonnement par le mental concret. Contrôler les mêmes leviers de pouvoir qu’elle connaît, mais qui ne fonctionnent malheureusement plus et qu’il faut abandonner, (le lâcher-prise).

Notre mental concret cerne les menaces et dangers pour les contrôler selon « ses » hypothèses aléatoires, mais il repose essentiellement sur les craintes. Il interprète les expériences et peut même aller jusqu’à tyranniser son occupant ! Et se font un sang-d’encre ! Par exemple : « il faut que / je dois faire… ». Il s’imagine pourvoir résoudre le souci à l’origine du stress en s’agitant, dans une forme d’urgence et de contrôle sur tout, comme une forme de logique imparable.

Le monde entier est sujet au stress à plus ou moins haute dose : ne pas pouvoir payer les études de ses enfants, devoir être parfait dans son travail, devoir être à la hauteur de sa famille, (ne pas) pouvoir avoir des enfants, (ne pas) pouvoir manger, (ne pas) pas perdre d’argent… La liste n’en finit plus.

Ce sont des gens normaux que la société a rendus craintifs, car la société est exigeante et a perdu la notion même d’entre-aide, de solidarité et surtout ne prend plus en ligne de compte le bien de l’ensemble. Au lieu de cela, elle a valorisé l’égocentrisme, l’individualisme, la séparativité et la compétition entre les individus.

Ce qui crée la peur chez les gens, c’est l’idée qu’ils seront seuls à faire face aux difficultés de la Vie, l’idée de tout perdre du jour au lendemain, sans aucune considération et que personne ne viendra les aider.

Bien sûr, il existe des facteurs de stress plus vifs encore pour des personnes plus sensibles, qui ont vécu des situations traumatisantes, tel un choc émotionnel violent qui leur a fait prendre conscience brutalement de la mort. Dans ce cas, ces personnes ont appréhendé quelque chose d’encore plus abstrait et d’incontrôlable qui est le fait de perdre la vie. Et c’est un choc. Ce choc reste actif chez les personnes à plus ou moins long terme (en fonction de leur capacité à dépasser cet état –le dépassement de soi).

Cette mémoire agit comme un choc post-traumatique et les personnes atteintes n’arrivent plus à se remettre en selle… Elles vivent dans l’insécurité permanente, imaginent le pire (même aller chercher sa baguette devient une épreuve !). Ces personnes ne supportent plus la violence des autres, sans comprendre qu’elles-mêmes peuvent être violentes.

Elles ont pu être abusées physiquement ou moralement et abandonnées à leur propre sort, comme un parent qui serait parti durant leur jeunesse ou qui aurait été violent, ou un accident de voiture, un décès, la guerre, le manque de nourriture, le viol, la perte de ses biens…

Les personnes stressées ont l’habitude de gérer seules. Elles sont méfiantes, elles ont perdu la foi : la confiance en la vie, la certitude en elle. Elles ont perdu les fondations de leur vie, il leur manque la base et sont sans cesse en mouvement, comme si le sol pouvait s’effondrer à chaque instant.

Ces personnes ont dû apprendre seules à gérer leurs émotions, mais n’y arrivant pas, elles ont dû apprendre à contrôler le monde autour d’elles. Une forme d’excès de prise de contrôle sur la matière.

Comme par exemple : être hyper régulé dans leur emploi du temps ou dans les taches ménagères. Avoir une forme de perfectionnisme, de formalisme, de rigidité. Elles sont coincées dans des habitudes ancrées et fermées, et portent en elles une bonne dose de bien-pensance ! Elles ont beaucoup de mal à en sortir naturellement, il faudra passer par l’expérience consciente, un effort et une prise de conscience.

Les gens qui stressent beaucoup ont un rapport au contrôle très important. Ils veulent contrôler leur futur coûte que coûte –donc anticipent, planifient et imaginent des scenarios sans cesse.

Les stressés cherchent à influence, à pousser les autres et peuvent parfois manipuler les autres pour contrôler leur propre destin. Ils n’ont aucune confiance en la vie et n’ont pour seul Dieu que le credo « je dois tout gérer tout seul »ou « la vie est un combat », car ils ne peuvent se reposer sur l’amour du prochain, auquel ils ne croient plus depuis bien longtemps…

Ces personnes se façonnent une vie où tout doit être dans la maîtrise et le contrôle. Leur foi en la Vie n’existe pas, car rien n’existe pour elles sauf le « réel », ce que l’on peut voir, toucher et sur lequel on peut agir. Inimaginable de leur parler d’un monde supérieur qui agit sur ce qui se passe dans notre réalité ! « Pardon quoi ? ». Certes, elles peuvent avoir l’esprit ouvert mais dans la réalité, elles ne laissent rien se faire tranquillement, tout est sous contrôle. Il faut tout planifier.

La cause principale du stress est ne pas savoir compter sur le destin, en d’autre termes : manquer de foi ! Cela bloque toute énergie de joie et de providence qui permettrait le lâcher-prise. Au lieu de quoi, les personnes s’enferment dans la fatalité concrète et ne comptent plus que sur des valeurs matérielles : la réalité du terrain. L’idée qu’ « autre chose » puisse exister qui gouvernerait la Vie et mènerait leur propre vie, est impensable.

Y aurait-il une destinée ? Quelque chose qui gouverne nos vies ?

Les personnes vivant le stress, sont souvent réfractaires à l’idée du karma. Sauf peut-être si la notion de karma les arrange, comme une forme de main supérieure qui rétribue en fonction du bien ou du mal qui fut fait. Alors l’idée est séduisante… mais seulement pour les mauvaises personnes ! C’est rassurant de penser qu’il puisse y avoir une justice supérieure pour ceux-là !

Mais quand ce même karma touche à leur propre réalité, si les personnes rencontrent des blocages dans l’avancée de leurs projets (comme trouver un compagnon, un bon travail, avoir un enfant ) ou si il y a la maladie, les infortunes, la mal-chance, alors c’est non ! On rejette le karma et on lui préfère la victimisation. C’est la faute à « pas de chance », la faut à « la vie qui est injuste… », ou on se dit que « ce n’est pas le bon moment » ! Il y a toujours une explication logique qui va tout expliquer et on va pouvoir se retourner quoi qu’il arrive ! On maîtrise, n’est-ce-pas ?

Ces personnes n’arrivent pas à se remettre en question, ni à croire que ce qui leur arrive est la conséquence de ce qui fut causé autrefois. Elles sont formatées et ont des habitudes de fonctionnement bien établies, des manières de penser qui ont toujours fonctionné, jusqu’au jour où elles ne fonctionnent plus…

Se remettre en question est trop dur, mais leur stress incessant et douloureux va enfin les amener à se demander : « quelque chose ne va pas… peut-être devrais-je changer un peu ? » Mais très souvent, c’est la fuite. On ne veut pas regarder le problème en face, ou il est trop dur à prendre en charge, alors on reste figé dans cet état.

Les personnes stressées aimeraient changer et vont apprendre des choses, se renseigner. Mais souvent, elles n’effectuent aucun changement radical. Pour changer, il faut le vouloir, entreprendre et se faire violence, fournir un effort, ne pas laisser faire. C’est compliqué de changer et le risque est grand de se fourvoyer dans l’illusion qu’on a changé –surtout si l’on pense qu’il suffit de comprendre les choses pour changer. On ne change vraiment qu’en s’engageant et en tenant bon.

Le changement ne viendra que si on se regarde en face et qu’en voyant ses propres travers, on traverse le miroir qui nourrissait notre aveuglement.

Changer c’est : se faire violence, entretenir l’effort et garder le rythme. Et ça ne se fait pas en un jour !

Revenons sur cette mémoire de crainte qui reste constante chez le stressé et comprenons d’où vient cette mémoire (dans cette vie ou une vie antérieure), afin de la déloger une bonne fois pour toute.

Ces personnes veulent avoir le contrôle sur tout et en particulier sur leur avenir. Donc elles ne cessent de s’interposer entre la Vie (la main qui insuffle la cohérence de la vie) et leur réalité, pour imposer des lois humaines (incohérentes, injustes et dysfonctionnelles).

Par exemple : 1% de l’humanité détient 99% des richesses de l’humanité ; en mangeant 5 fruits et légumes par jour, on contrôle la maladie. Oui, « si je fais tout bien, je contrôle mon avenir et ne pourrai rencontrer aucun blocage ! ».

Ces personnes pensent pouvoir agir en amont sans que la fatalité agisse, comme les blocages, les maladies ou les accidents ou simplement la malchance !

Elles pensent qu’en définissant les limites de leur vie et qu’en maîtrisant leur monde (dans la légalité), cela suffira à créer un avenir tout rose dans lequel elles souhaitent demeurer. « Tant que ça reste légal, pourquoi j’aurais des problèmes ? Tout est là ! Et je vous renvoie à l’article de mon bien-aimé Yoann : Si c’est légal c’est moral ! Ces gens n’ont pas forcément de morale mais tant que ça reste légal, on s’arrange avec sa conscience : « je suis quelqu’un de bien ! Moi je fais tout bien ! Je reste dans les clous ! »

Qui ça dérange vraiment ? Ils pensent pouvoir passer à travers les mailles du filet de la Vie ! Le fait est que la plupart du temps, ils sont inconscients de leurs travers ; les autres les voient et leur disent, mais rien n’y fait ! « On est ce qu’on n’est », n’est ce pas ? « C’est ma nature ! Pourquoi changer ? »

C’est malheureusement un état généralisé qui est partout autour de nous, car en fait nous sommes tous concernés par ce manque de respect insidieux et permanent. Le fameux « pas vu pas pris ! ». L’humanité (très largement) abuse ou manipule constamment par ses attitudes face à la vie et ses règnes : minéral, végétal, animal et humain ! Du grand industriel jusqu’au petit auto-entrepreneur, tout le monde se sucre sur le dos d’un autre et crée le productivisme, le lobbyisme, l’opportunisme.

Le monde tourne ainsi, il a perdu toute moralité mais tout cela ne peut pas tenir en réalité, car c’est la Vie qui a le dernier mot. Ils peuvent passer leur temps à réfléchir à des scénarios, des stratagèmes pour éviter leur destin, mais le destin les rattrape toujours. Le karma est celui qui gagne à la fin, il est inutile de vouloir l’éviter, il n’en sera que plus lourd.

Les grands stressés sont des personnes qui ont tendance à se réfugier chez elles ou à l’inverse, qui cherchent à s’entourer du monde en permanence. Elles n’arrivent pas à communiquer leurs sentiments ou au contraire, déversent un flot ininterrompu de plaintes !

Ces personnes ont pour fondation une quantité d’idées reçues mais ne s’en rendent pas compte et l’ouverture d’esprit est pour elles très difficile. Ainsi, pour adopter les changements, une période d’essai sera nécessaire et il faudra travailler en priorité sur leurs façons de penser. Adopter un nouvel état d’esprit pour recouvrer la confiance en l’autre et en la vie et pouvoir se poser. Retrouver les fondations de la foi en soi. La certitude que la Vie ne les abandonnera jamais, qu’il n’y a pas que soi sur Terre, mais qu’il existe un ensemble cohérent d’interactions entre les Vies, et que cette main qui maintient cela est celle de l’Amour (force d’attraction/répulsion). La certitude que tout va dans le bon sens et que s’il y a des blocages, ils ne sont dus qu’au karma qui s’applique, mais non à l’incohérence de la Vie.

Les stressés représentent au final toute la famille humaine qui, avec le temps, est devenue totalement incohérente et marche sur la tête. Alors oui, comment faire confiance à son voisin ? On peut être fatigué de cette vie qu’on nous propose et se dire qu’elle est vraiment trop dure et injuste. Mais on peut aussi se relever les manches, même si c’est difficile… La grande Vie qui dirige tout, les règnes, la cohérence du monde et qui le fait tourner, c’est bien au-delà de nous. Même les plus grands de ce monde qui veulent tout contrôler par des stratagèmes incroyables, n’y peuvent rien. Ils connaîtront le retour karmique. L’Amour est la Loi.

Chacun de nous à ce pouvoir qui changerait tout : « Je ne serais pas stressé si je savais que je peux compter sur ma famille humaine, que le cœur des hommes est bon et que je ne risque pas de me faire entourlouper, qu’on ne va pas chercher à me nuire… Si je sais que tous les êtres humains sont comme mes frères et que partout où je vais, je serai reçu avec amour. »

Alors là, je vous entends me dire : « C’est complétement utopique ! Et ce sera long avant d’en arriver là ! »

Mais ce que j’expose n’est pas le fruit de ma naïveté ou de mon mysticisme, car ce que j’expose est bien plus grand que moi. Il s’agit de nous. Le monde qui nous entoure est à notre image. Qu’attendons-nous pour devenir une meilleure personne, pour travailler sur ces principes de vérité et pour incarner ce qui nous anime, la pureté de nos pensées et de nos actes ?

Le monde est en train de changer et déjà beaucoup d’êtres l’ont compris. Ce sont les actes d’amour et de courage qui vont pleuvoir sur le monde et nous verrons alors le monde se transformer. Levons-nous ensemble et tout sera possible. Le premier travail est d’être vrai envers soi-même et de se regarder dans le miroir. De voir ce qu’on fut, ce qu’on est et ce qu’on veut devenir. Et de commencer le travail sur soi maintenant.

En réalité, nous vivons des situations complexes et anormales dans ce monde, ce qui nous pousse à nous stresser constamment. Mais pour y répondre il faudra s’habituer à lâcher-prise, à être conscient de nos attitudes et surtout à cultiver un état d’esprit d’amour. Autrement dit, cultiver la Foi.

Pourquoi ? Parce que l’énergie que l’on produit à douter, craindre et stresser, est colossale et que si cette énergie était investie au service de la Foi, elle serait assurément aussi colossale ! Apprenons à nous en servir ! Nous en avons à profusions (mais ne savons pas toujours comment l’utiliser).

Être conscient que nous sommes formatés à des raisonnements et des comportements, va nous aider à reprendre le dessus sur nos instincts de stress, de panique ou de contrôle et nous pourrons alors agir dessus.

Cerner les habitudes de la pensée est donc nécessaire. Il faut déterminer si la coloration négative faite de la part du mental concret est trop importante ou non. En habituant le mental concret à regarder les choses posément, on ouvre ce mental concret au mental supérieur, par des pensées plus claires et on le libère de son emprise au négatif. Quand on prend le temps de s’observer, on s’aperçoit que déjà, on a ce recul qui nous libère et nous calme.

Déterminer l’importance de la situation. Deux cas possibles : on subit une crainte, ou on maîtrise une crainte. La crainte provient du mental concret qui analyse notre capacité à la maîtriser ou non, en fonction du passé. La crainte provient du doute.

Jusque ce que l’habitude devienne entièrement un instinct.

Il y a deux doutes : le positif et le négatif.

  • Le doute positif sert à évaluer une situation pour avoir un discernement. Exemple : je dois monter sur scène ce soir pour chanter ; j’ai suffisamment travaillé pour être confiant en ma capacité à bien le faire.
  • Et le doute négatif, lui, est anxiogène, car il vit la possibilité de l’échec ! Notre mental à ce moment ne cesse de nous envoyer des informations inconscientes de craintes et d’un éventuel échec.

Comment déraciner le doute négatif ? Le doute provient d’une attitude mentale négative, due au « raisonnement ». Le raisonnement est l’outil du mental concret qui a une façon limitée de penser, car le mental concret se sert uniquement de nos expériences passées et de nos connaissances qu’il a emmagasinées pour réfléchir !

Souvenez-vous : « ils y sont arrivés car ils ne savaient pas que c’était impossible ! » Nous avons en nous, une bibliothèque vivante de nos acquis passés, qui fait office de référent : le mental concret agit par habitude, de manière « automatique » en fonction des expériences ou connaissances qu’il a emmagasinées. En cela, nous sommes plus ou moins « télécommandés » ! Nous agissons de manière spontanée à des situations données sans avoir pris le dessus sur nos pulsions.

Comment évacuer le doute qui fait germer en l’esprit la crainte et finalement le stress

Les scientifiques nous expliquent en physique quantique qu’il existe deux moyens de faire des expériences

  • soit avec une pensée rationnelle, ce qui s’exprimera par un corps corpusculaire ;
  • soit par une pensée « irrationnelle » soit la pensée divine ou  laisser faire le ciel  (ou « la main du Père ») qui s’exprime toujours par le corps ondulatoire.

est celle qui vient du mental concret qui s’est habitué à penser comme-ci ou comme ça. Cette façon de penser est devenue « naturelle » pour ces personnes, si bien qu’elles sont dans l’impossibilité de croire en autre chose. Elles ferment la porte à « l’irrationnel », convaincues que cela n’existe pas. Elles cherchent à garder le contrôle sur les choses et quand elles le perdent, c’est la panique.

Les personnes sujettes au stress sont des personnes qui veulent tout contrôler et redoutent de demander de l’aide, car elle veulent y arriver coûte que coûte ; ou à l’inverse, elles demandent trop d’aide aux autres en les polluant de leurs problèmes. Elles cogitent au point d’en devenir malades et ne savent plus comment s’arrêter de penser. Ce sont des personnes qui cherchent partout des solutions, des moyens d’obtenir un résultat concret et qui ne lâchent rien. Leur entêtement, leurs pensées rationnelles décrètent un état d’urgence permanent.

Ou l’énergie, ou la géométrie sacrée, ou encore la « main du Père ». Que de synonymes pour exprimer la Vie elle-même, Mère nature ! Cette pensée n’est pas un « raisonnement », mais un processus de Vie, qui englobe le Tout, qui est au-dessus, en-dessous, qui est l’énergie, qui est le processus de création, l’origine des mondes.

Pour pouvoir être en relation avec ce Tout, avec cette vie qui s’exprime par les éléments ou les coïncidences, les accidents, les blocages, le destin (tout ce que l’on ne peut contrôler et qui n’a pas d’ordre à recevoir de nous, ce qui est plus fort que notre volonté personnelle), cette force supérieure mettra en place des processus qui nous dépassent largement. Alors plutôt que de lutter avec elle pour contrôler notre vie, il faudrait connaître ses principes et lui faire confiance pour collaborer !

C’est un lâcher-prise sur le contrôle, comme le fait de s’avouer perdant et qu’on ne peut pas tout résoudre soi-même, ou qu’on a besoin d’aide.

C’est une forme nouvelle de penser, sans vouloir diriger ou posséder. C’est être libre d’être qui on est réellement, sans être sujet au jugement ou la critique des autres. C’est se sentir aimé pour faire ce qu’on a à faire. Tout cela, c’est être en coopération intégrale avec son âme. Notre âme est là pour cela. Celui qui n’a pas d’âme au fond, n’a pas de conscience du bien ou du mal et joue seul à un jeu de pouvoir. Mais si on cultive son âme, alors on cultive l’amour.

Il existe un lien direct entre la vie concrète et la réalité de l’âme, car l’énergie que vous émettez est réelle et produit des effets sur le concret. Même si beaucoup de personnes entendent parler de la spiritualité et la comprennent aujourd’hui, (notamment grâce aux expériences de physique quantique ou d’études scientifiques), peu considèrent que le fait de changer par soi-même apporte cette énergie concrètement dans la vie et, bien sûr, réellement dans sa tête pour se sentir mieux ! Et ce n’est pas juste une nouvelle expérience ! Il y a derrière cela une réalité bien concrète, des énergies (apparemment inexplicables…) qui veillent sur tout et qui se manifestent dans la vie par des chemins inattendus, que l’homme appelle la providence.

Ce n’est pas seulement à l’extérieur mais aussi l’intérieur qu’il faut agir, car c’est en changeant nous-mêmes que nous changerons le monde ! C’est cela qui n’est pas encore entendu et pratiqué comme réalité concrète pour les êtres.

La foi développe le mental supérieur, c’est à dire l’intuition. Il aide donc à résoudre les problèmes avec ingéniosité. Mais surtout, là où notre mental doutait et émettait des vibrations négatives, la foi ouvre des dimensions d’amour et de joie.

Sortir de sa zone de confort ! La zone de confort pour les stressés est de râler, d’appréhender, de se fatiguer, d’être pessimiste, de cogiter, de s’empêcher, etc. C’est vivre l’enfer.

Entrer en zone d’effort, c’est changer ses principes, ses habitudes de tout prendre avec précipitation, observer ses pensées et les maîtriser avant qu’elles ne nous contrôlent ; s’empêcher, résister, fonctionner différemment et expérimenter autrement. C’est le combat entre faire confiance ou non à la cohérence de la Vie.

Quelle est la partie du mental (inférieur ou supérieure) qui me guide ?

Cela ne veut pas dire que je laisse faire les choses et que je regarde le train me passer dessus ! Évidemment ! comme je vous l’ai dit, le mental concret voit le danger et le rapporte au corps qui le traduit. Mais voir le danger constamment est plus qu’un défaut : c’est un travers de la personnalité qui subit une souffrance permanente.

Pas facile de devenir intégralement l’être que nous sommes. Habitués à vivre dans la crainte, les personnes vivent avec cette peur sans comprendre sur quel levier il faut travailler. Les habitudes se sont traduites dans le concret de leur vie et ces personnes sont habituées ainsi. En prenant de nouvelles habitudes et en expérimentant, on obtient de nouveaux résultats et on change la nature de notre bibliothèque. Il faut travailler ardemment sur sa Foi en la Vie ! Il faut apprendre à se regarder en face et à voir ses défauts pour pouvoir se maîtriser. En se reconnaissant, on apprend à se connaître. En changeant, on change sa vie.

Pour être franche, les personnes que j’ai en consultation sont fatiguées, épuisées, démotivées parfois mais elles s’accrochent pour changer. Rien n’est donné sans effort. Il y a aura des marches encore et encore, pour atteindre les plans supérieurs. Rien n’est inaccessible, mais il faut s’accrocher. Croire que le spirituel c’est la facilité est navrant, car être spirituel, c’est être tout sauf inconscient des efforts à fournir ! Bien au contraire. Les inconscients sont ceux qui dirigent le monde en l’exploitant et qui n’ont que faire de la morale. Ce sont eux les fous ! Mais avoir conscience de son prochain, l’aimer et faire attention à lui (même si je ne le connais pas), c’est être conscient de l’amour et le préserver, pour que le monde ne s’effondre pas.

Le stress, c’est plus qu’une maladie, c’est un état de mal-être. On peut dire que c’est notre âme qui est prisonnière dans les corps de notre personnalité et qui pour sortir, appuie et appuie tellement fort pour que la personnalité finisse par l’entendre (stress en anglais signifie « force, contrainte ; effort, tension »).

L’âme n’attend qu’une chose : être totalement aux commandes et nous permettre de voir la vie autrement, pour provoquer le changement intérieur.

Vivons plus conscients chaque jour ! Tout reste à faire et tout est une question d’Amour.

Corinne Vidor – shelvene.com

Si vous souhaitez aller un peu plus loin dans cette quête d’amour, je vous invite à lire mon dernier ouvrage « Dialogue avec Âme »

Et vous, que pensez-vous des causes de stress et comment le gérer. Merci de nous faire part de votre expérience.

Merci de nous soutenir en partageant!

Infomaniak
Ecrit
Vendredi, Octobre 13, 2023, 16:27
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